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Les conséquences des crises de 1929 et de 2008


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La crise de 1929, un élément important de l'histoire mondiale.


Les Etats-Unis sont dans une période de prospérité économique grace à la déflation*1. Cela encourage donc les Américains à acheter. Par exemple la production industrielle augmente de 50 %. Étant donné que l’on consomme peu et que l'on produit énormément à cause de la guerre, les achats à crédits sont encouragés plus qu’il ne devrait l’être. Ces crédits sont pris d'assaut et les détenteurs de ces crédites achètent des parts à la bourse pour espèrer pouvoir les revendre plus tard et faire du profit.

Ce système semble fonctionner alors les grandes entreprises et les banques s'engagent elles aussi dans la course effrénée à la bourse pour elles-aussi faire un profit et pouvoir agrandir leur rayon d'action. Ce fut la formation de la bulle spéculative*2. L'économie montre des signes de faiblesse dès le début 1929 : ainsi, la production automobile chute de 622 000 véhicules à 416 000 entre mars et septembre. Ce problème est dû aux crédits qui sont utilisés pour la bourse, ce qui entraine une baisse de la consommation dans l'économie réelle*3.


Et alors que la majeur partie des Américains ont investi, il faut alors récupérer de l'argent liquide pour subvenir aux besoins quotidien. Alors, la solution est de revendre ses actions pour obtenir une liquidité assez rapidement au moment où ont ne fait que les acheter. Hors c'est aussi ce que fait la majeure partie des Américains. Ce fut alors une abondance de titres à la bourse qui firent baisser la valeur de chacun des ces titres. Cette chute fut l'effondrement de la bourse de New York. Quelques jours avant le krach (les 18, 19 et 23 octobre), les premières ventes massives ont lieu. Ce sont encore des prises de bénéfices, mais elles commencent à entraîner les cours à la baisse. Ces ventes massives devinrent les célèbres " Jeudi noir " du 24 octobre 1929 entraînant la faillites de milliers d’entreprises, de banques, de courtiers et d’investisseurs.


Le jeudi 24 Octobre est l'élément déclancheur la Grande Dépression. Ce fut le remier jour de grande panique pour les américains. Tôt le matin, nombre d'américains revendent leurs titres mais seulement une toute petite partie arriver à trouver des acheteurs. Le nombre de titres revendus sont estimés à plus de 6 millions ! Les cours de la bourse subissent une chute vertigineuse. À midi, l'indice Dow Jones a perdu 22,6 points, chute assez conséquente mais qui ne s'arrete pas à ce niveau. Des rumeurs sont énoncées, 11 personnes se seraient suicidées car elles étaient ruinées, Chicago et Buffalo ont fermé leurs bourses. Mais le Jeudi Noir n'est pas a pire journée grace à un groupe d'acheteurs, plusieurs banquiers sont venus pour acheter nombre de titres pour essayer de redresser la situation. Ils achètent alors 25000 et les échanges ensuite. Après les premiers echanges, ils reproduisent alors l'opération plusieurs fois. Il auraient dépensé plus e 240 millions de dollars. Progressivement, la chute de l'indice du Dow Jones et les pertes qui y aurait pu etre rattachées ont étées ralenties et limitées à 2,1 points à la fin de la journée. Par exemple, le titre Montgomery Ward*4 vaut 83 dollars à l'ouverture, 50 en milieu de journée, 74 à la clôture. Après cette dure journée, nombre des titres de la bourse ont atteint leur niveau le plus bas de l'année, c'est le cas pour environ 450 titres et seulement 2 ont reussi à tirer un profit et ont atteint leur niveau le plus haut.


Après ce jour chaotique, vint une periode plus calme, le vendredi 25, le Dow Jones est même a la hausse avec environ 2 points de plus.

Puis la bourse s'emballa de nouveau le lundi 28 Octobre 1929. Plus de 9 millions de titres seront vendus. Mais contrairement au Jeudi précédent, les banques n'ont pas intervenu et donc n'ont par ralenti cette nouvelle chute. Et cela se fait ressentir, le Dow Jones a perdu 13 points, soit 11 points de plus que lors du jeudi 24. Les entrpises subissent violement cette chute de l'indice car par exemple General Electric perd 48 points, Eastman Kodak*5 42 points.


Puit vint un troisième jour de panique, en effet le Mardi 29 octobre, la vente de titres est estimée à 16 millions. Les téléimprimeurs sont débordées à cause de la rapidité des evenements et ont environ deux heures de décalage tellement que les action changent en quelques minutes à cause des reventes massives


Entre temps, avec les échanges mondiaux, la crise s'est propagé dans le monde. Cette propagation fut rapide car les Etats-Unis avaient un rôle majeur dans ces échanges du fait de leur stabilité économique. La production industrielle des Etats-Unis est très présente car elle égale près de 45 % de la production mondiale, contre seulement 28 % pour la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne réunis. Les exportations américaines passent alors de 5,2 milliards de $ en 1929 à 1,6 milliard de $ en 1932, une chute vertigineuse plus de 3 fois la somme des exports initaux.

À cause de cette crise, les imports sont aussi fortement réduits ce qui impacte directement sur les pays voisins car cela fait donc un manque à gagner pour les autres pays... De ce fait, les pays se ruienent petit à petit, qu'ils soient producteurs ou vendeurs. Cela encouragea alors un phénomène politico-économique nommé, le protectionnisme; c'ets à dire une réduction des importations pour éviter la concurrence avec des produits étrangers pour relancer l'économie en créant des barrières douanières, des normes contraignantes ou encore des freins administratifs...

D'autres choissisent des méthodes jugées plus déloyales, "le dumping" : méthode jugée illégale dans certains pays car elle est qualifiée de concurrence déloyale. Par exemple, la vente à perte pour se débarrasser du stock ou le fait d'exporter une marchandise à un prix largement inférieur à celui pratiqué dans le pays d'origine, ce afin de vendre une production à l'extérieur, à prix bas, sans abaisser le niveau de prix sur le marché du pays exportateur.

De cette chute, la livre sterling fut dévaluée et fut suivie par environ une vingtaine de monnaies dans le monde comme au Portugal et en Egypte.

Cette forte crise fit alors du tort aux entreprises, qui fermèrent forcée par le manque de rentrée d'argent. La Banque nationale de crédit ou encore Citroën furent en faillite à partir de 1931. Cela engendra alors un chomage de masse, en effet environ 6 millions de chomers sont déclarés en Allemagne et 3 millions en Grande-Bretagne fin 1932.

Le Krach qui se produisit en 1929 est ensuite suiivit d'une periode pire encore, les chutes de 1930 à 1932 firent encore plus de dégâts : le Dow Jones atteindra 41,22; son plus bas niveau depuis 1896, année de sa création. Les plus grandes entreprises sont touchées de plein fouet et la gravité de cette chute est très importante ! Par exemple General Motors passe de 1 075 dollars à 40 en 1932. Même la famille Rockefeller est touchée, famille fort aisée qui voit fondre environ 80 % de son patrimoine.


Cette crise est aussi responsable d'un autre élément majeur, qui va marquer un tournant plus qu'important dans le monde. C'est en partie la cause de la Seconde Guerre Mondiale. En effet, l'Allemagne possède des crédits de banques américaines et lors de cette crise, ces banques demandet alors le retour de leurs investissements. Hors l'Allemagne à besoin de cet argent pour reconstruire le pays et resister à la crise qui s'approche. Cette faiblesse fit monter la pollularité des dictateurs et à encouragé les citoyens à voter pour les régimes totalitaires comme en Allemagne avec Hitler ou Mussolinni en Italie qui se servirent de la crise comme pretexte pour être élus. Les relations qu'on les pays entre eux sont tendus à cause du contexte économique.



1) Une même somme d'argent permettait d'acquérir de plus en plus de biens au fur et à mesure de la chute des prix

2) Phénomène de sur valorisation boursière par rapport à la situation financière réelle. La bulle spéculative, qui se forme, a alors pour effet de pousser les cours artificiellement vers le haut.

3) C'est à dire que les gens préfèrent utiliser leur revenu disponible dans la bourse qui n'est qu'une estimation et un echange d'argent pour avoir de l'argent alors qu'ils pourraient utiliser leur argent pour acheter des produits à des prix bien plus concrets et utiles au quotidien en utilisant un échange d'argent pour un bien ou un service.

4) Montgomery Wards est une chaîne américaine de grands magasins

5) Eastman Kodak est une entreprise américaine qui fabrique des Appareils photo et équipement poour le cinéma, la radiologie et l'impression.



(Cliquez sur les images pour les agrandir)



La crise de 2008, une crise plus dangereuse qu'elle ne le semblait.


L'endettement des ménages américains atteint son sommet après quelques années. Au milieu de l'année 2006 ,les prix de l'immobilier atteignent leur maximum puis s'effondrent. Nombre de ménages ne peuvent plus respecter des mensualités qui devaient augmenter avec le temps, d'autant plus fortement dans certains cas que les taux en étaient variables. Une partie des ménages qui n'ont plus les moyens de payer vont voir leurs biens personnels saisis, ce qui fit continuer la chute des prix immobiliers.


La crise a entrainé une augmentation des taux d’intérêt. Les prêts subprimes représentent 12% des prêts hypothéquaires accordés aux Etats-Unis en 2006 et on estime que, chaque mois, 100 000 de ces crédits voient leurs taux d'intérêts augmentés. Ces augmentations deviennent de plus en plus pesantes pour les ménages américains. Dans de nombreux cas, les emprunts sont devenus supérieurs à la valeur du logement, dans ces cas, les ménages renoncent car les refinancer n'est pas rentable.


Les banques subissent de plein fouet la dévalorisation des actifs qui possèdent ces prêts immobiliers. À partir de l'été 2007, elles passent chaque trimestre dans leurs comptes des pertes de valeurs des titres de leurs actifs. Surtout, la dispersion des subprimes via la titrisation a suscité un climat de défiance. Puisque personne ne sait exactement qui détient quoi à cause des offres multiples avec des titres defectueux, les banques cessent d'avoir confiance entre elles et de se prêter. C'est la crise de liquidités. Tout la situation initiale s'inverse... Au total, le FMI estime que la crise des subprimes aura coûtée aux banques quelques 2200 milliards de dollars et que parmi tous les crédits subprimes accordés aux américains, 20% d’entre eux entrainent la saisie du bien immmobilier



Ce graphique nous démontre l'augmentation du nombre d’expulsions sur le sol américain. Dès le début de la crise américaine au 1er trimestre 2007, le nombre d’expulsions s'élevant à 437000. Mais dès fin 2007, on voit le nombre d'expulsion doublé et on peut constater que cette crise n'est pas banale.


Les maisons saisis par la justice sont vendues aux enchères à des prix extrêment faible. Parfois même, certaines sont laisées à l'abandon. Cette crise a créée quartiers totalement deserts. On assiste à de nombreux vols car les personnes expulsées n’ont pas le temps d’emmener toutes leurs affaires.


La crise c'est propagé vers le monde entier...Tag active product Tag FIGARO_EditorialTagTag FIGARO_CategoryTag FIGARO_Author[if lt IE 9]><link rel="stylesheet" href="http://a.f1g.fr/h/assets-components/header-footer/header-ie.css?49" ><![endif][if (lt IE 9) & (!IEMobile 7)]><link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-common.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-common-640.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-common-740.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-common-1000.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-article-740.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-article-1000.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-carousel.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <link href="http://a.f1g.fr/assets-css/fig-pub-1000.css?b127912fd28503160e4d43923382cd0cd073e892" rel="stylesheet" type="text/css" /> <![endif][if (lte IE 9) & (!IEMobile 7)]><![endif][if lt IE 9]><![endif]Visual Revenue Reader Response Tracking Script (v6) End of VR RR Tracking Script - All rights reserved antvoice js API BEGIN Krux Control Tag END Krux Controltag nugg.ad Tag Le Figaro

StartFragmentLa majorité des pays ont été touchés par la crise de 2008. Pourtant, seuls des ménages américains étaient en possession de ces prêts immobiliers douteux, distribués par des établissements bancaires principalement américains. Les subprimes n'étaient pas détenus que par des établissements financiers américains. Les banques européennes avaient elle aussi investi dans ces placements plus que rentables. BNP Paribas annonce par exemple en Août qu'elle bloque trois fonds composés de subprimes, pour deux milliards d'euros. Cette somme n'est pas aussi importante que l'on pourrait se l'imaginer, mais cette fois encore, la confiance entre la banque et les clients est limitée. Pour restaurer leurs pourcentage de solvabilité, les banques limites fortement l'accès aux crédits, ce qui se répercute sur l'économie réelle: les ménages doivent réduire leur consommation et les entreprises ont plus de difficultés à investir car ils ont moins de benefices. L'interdépendance des économies via le commerce mondial fait le reste. EndFragment

Cela ressemble à une boucle sans fin.


La crise des subprimes est résponsable des conséquences dans le milieu économique. Les entreprises n’investissent plus, ce qui ne fait qu'accélérer la baisse de la croissance économique du pays. En douze mois la monnaie américaine a perdu entre 15% et 20% de sa valeur en comparaison aux autres monnaies. Les exportations du secteur manufacturier est en hausse du fait de la baisse spectaculaire du dollar qui a perdu 25% de sa valeur par rapport aux autres monnaies depuis 2002.

L’insolvabilité des consommateurs américains a entrainé un effacement de l'élément principal de la croissance américaine, ces dernières années 2/3 de la croissance américaine est dû à la forte consommation des ménages. L'inflation nouvelle pose problème car la consommation des ménages représente une des parties essentielles du PIB américain et avec la crise on a constaté que cette part s’est réduite de manière considérable.


Durant les neufs premiers mois de l'année 2007, nombre de ménages ont perdu leurs emploi dans l'immobilier ainsi que dans le bâtiment. Ce fut suivi de licenciements en série au sein des établissements financiers. Quand au taux de chômage ,il reste quand a lui stable car la participation au marché du travail diminue



Comme le graphique ci-dessous nous montre, le taux de chômage américain est passé, 4,5% en 2007 à 10% peu avant 2010. Soit une augmentation de 5,5 points en moins de trois ans !






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