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Les origines des crises de 1929 et 2008.


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La crise de 1929, des signes de faiblesse qui n'ont pas fait réagir.

Dans les années 1920, les États-Unis vivent dans une ère de prospérité et d'insouciance économiques malgré les signes de faiblesses qui commencent à paraître. La Première Guerre Mondiale est la cause de l'augmentation des prix des matières agricoles aux États-Unis. Les bergers américains se retrouvèrent endettés par les investissements qu'ils doivent faire pour la modernisation de leurs techniques de cultures pour avoir une chance de reprendre le monopole local après la guerre et enfin réaliser un bénéfice. Lorsqu'ils firent une production plus importante, ils durent alors baisser leurs prix à cause de la forte offre des produits qu'ils vendent pour être plus compétitif. De cela résulte la baisse progressive de leurs revenus et la disparition de nombreux bergers.


Pendant que les nouvelles industries se développaient d'une façon spectaculaire, les plus anciennes stagnèrent.

Les pays qui étaient en guerre devaient se fournir en viande et céréales auprès des autres pays pour pouvoir nourrir la population. Par exemple l'Argentine a profité de la guerre pour fournir les États-Unis en nourriture et a pu gravir petit à petit les échelons pour arriver et dominer une partie du marché mondial. Ce fut le départ du déclin des agriculteurs américains et aussi de l'économie. L'industrie la plus affectée fût l'industrie textile européenne qui était celle qui possédait le plus de salariés. Des problèmes similaires touchèrent la sidérurgie.


Les problèmes monétaires se sont manifestés par l'apparition d'un nouveau phénomène dans le régime capitaliste : L'inflation. Ce phénomène est une montée générale des prix. Elle est en partie expliquée par le fait de la pénurie de la monnaie et donc de son augmentation de production, font baisser sa valeur et causent l'inflation. Ce problème continua de grandir à cause de la nécessité de reconstruire les pays et payer les frais sociaux causés par les décès. Pour pouvoir payer l'addition, il fallut alors faire des emprunts auprès des autres pays. Ce que fit la France auprès des États-Unis en demandant un prêt pour reconstruire, ce qui ne fit que fragiliser l'économie.


La crise de 2008, des dysfonctionnement économiques et des pratiques dangereuses.


Nous sommes dans les années 2007 et 2008, en pleine croissance économique mondiale. Cette période est sereine et pleine confiance pour les grands économistes comme pour le Fond Monétaire International. Les mois à venir semblent paisibles, mais ils semblent être destinés à baisser et non augmenter. Mais déjà des signes de faiblesse semblent arriver, mais ne prennent pas une allure menaçante envers le marché immobilier américain. Les marchés annoncent seulement un ralentissement et non une chute aussi brutale... Le fait que les cours puissent d'un coup monter en flèche ou au contraire chuter brutalement, ne faisait que renforcer l'incertitude du marché immobilier : c'est la volatilité économique.


La situation macroéconomique instable est une partie des origines de cette crise, la fragilité de l'économie n'a fait que renforcer les risques de balancement soudain de l'économie. 2007 est une année marquée par l'action victorieuse des banquiers centraux dans leur lutte contre l'inflation. Cette réussite n'a fait qu'augmenter la crédibilité des banques centrales et a donc encouragé les Américains à s'engager auprès des banques, ceci a donc développé une liquidité abondante et donc une confiance des ménages envers les crédits. Cet afflux soudain pour les crédits n'est pas d'un bon aspect... En effet, on peut constater que la masse monétaire en circulation passe de 18 à 20 % en moyenne sur la période 1980-2000 à plus de 26 % à partir de 2002, pour atteindre près de 30 % en 2006-2007 (voir l'image qui suit ). Cette forte liquidité permet alors de faire baisser l'inflation, passant d'un niveau moyen de 12 % à moins de 5 % en dix ans. Cette stabilité économique a réduit la peur des prêteurs à chercher des ménages à risques à s'engager, ce qui va entrainer un afflux plus important de liquidité, ce qui baisse l'inflation, etc. Ce cercle semble être de bon augure pour l'économie mondiale.



Plus le temps passe, plus les risques sont ainsi pris sans être correctement rémunérés, en même temps que la volatilité de l'inflation baisse et que la liquidité globale demeure importante. Tous ces facteurs auraient pu alarmer les prêteurs d'un retournement brutal, mais ils refusaient de croire cela possible à cause de l'appât du gain. Ce gain plus sûr pour les prêteurs leur permit alors de baisser les taux d'intérêts et donc d'attirer un plus large public et agrandir encore sa marge bénéficiaire. La baisse des taux d'intérêt et des primes de risque alimente ainsi un crédit abondant et bon marché. Mais cette abondante liquidité ne se retrouve pas dans les hausses de prix des biens. En effet, les pays émergent comme la Chine ont un prix de production assez faible donc les prix ne peuvent pas augmenter pour faire face à cette concurrence qui est plus que solide. De plus, la politique anti inflationniste ne serait plus un avantage si les prix commençaient à augmenter malgré la liquidité en circulation. Seules les matières premières subissent une hausse de leur prix telles que le pétrole, les métaux ainsi que les produits alimentaires de base. Les grands économistes ont peur d'affronter une nouvelle fois une bulle spéculative. Le bilan des dernières années en termes d'accession à la propriété est très positif : entre 1994 et 2003, neuf millions d'américains sont devenus propriétaires de leur résidence principale.


Il y a un effet de richesse qui se développe chez les Américain une augmentation de 100 dollars des prix de l'immobilier se traduit par une augmentation de la consommation des ménages de deux dollars à court terme et de neuf dollars à long terme.

Les conditions pour avoir un prêt vont se faire plus simplistes au fur et à mesure que la croissance économique évolue. De ce fait l'accessibilité aux prêts est encore plus importante et les taux d'intérêts ne sont pas revus qu'à la baisse.

Entre 2003 et 2006 la banque centrale américaine choisit alors de relever au fur et à mesure ce taux d'intérêt de 1% à 5,25% entre 2004 et 2006.

Cette situation fut accompagnée ensuite d'un phénomène qui accéléra tout le problème : la titrisation. Les crédits sont impossibles à transformer en argent liquide. Hors, il a été trouvé une solution à ce problème : par l'intermédiaire de société "Ad Hoc", c'est-à-dire une société qui a été créée juste pour réaliser un acte précis, ici, une société qui achète des créances à une entreprise, permettant à cette entreprise de trouver ainsi un financement, l'entité ad hoc se refinançant en émettant à son tour des titres de dettes et de capital auprès d'investisseurs. Le synonyme anglais est "special purpose vehicule" ou SPV. Elles servent d'intermédiaire à cette monétisation des crédits. Les investisseurs qui achètent ces titres perçoivent en contrepartie les revenus issus des prêts (intérêts). Les opérations de titrisation ont commencées aux États-Unis au début des années soixante-dix sous grâce à trois agences spécialisées qui disposent de garanties de l'État. Mais c'est vers les années quatre-vingt-dix que ces tirisation sont les plus massives. Se seront elles qui seront touchées en premier par la crise. Lorsque les agents se sont rendus compte que cette titrisation était lucrative, ce phénomène c'est étendu à d'autres crédits comme les crédits automobiles, les prêts étudiants et autres ... Fin 2007, l'encours de la titrisation est estimé entre 8000 et 10000 milliards de dollars. (Voir le graphique ci-dessous).


Cette titrisation est des plus dangereuse car les bon titres sont mélangés avec des mauvais titres. C'est comme une sorte de boite mystere avec des bon et des mauvais côtés. Alors si par mégarde les bon titres s'effondrent, les boites ne seraient que des mauvais titres et par conséquent une perte d'argent pour le détenteur de cette boite.

Ce fut l'effet produit.

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